Ingérop a été mandaté afin d’effectuer les travaux de réparation et de réhabilitation sur la partie déformée à la suite d’un choc routier de la passerelle du Mont Olympe.

L’entreprise a donc effectué un diagnostic pour évaluer l’état de l’ouvrage métallique et définir les réparations à engager et à réaliser. En septembre 2020, la ville de Charleville-Mézières a missionné Ingérop pour effectuer la maîtrise d’œuvre complète de ce projet. Les travaux, évalués à 500 000 euros HT, ont commencé début octobre 2021 et ont duré un peu plus de deux mois.

Des contraintes techniques importantes

La passerelle Olympe est un ouvrage métallique de type suspendu réservé à la circulation des piétons et des cyclistes. Elle est composée de trois travées : deux travées principales de 64,60 m et une travée de 12,32 m servant d’accès en rive gauche de la Meuse. La longueur totale du tablier (surface réservée à la circulation) est de 141,52 m et la longueur totale de l’ouvrage de 176,33 m. Véritable édifice historique construit en 1934, il s’agit de la première passerelle suspendue construite dans le département des Ardennes. La passerelle a un impact important dans le paysage de la Ville. En effet, l’ouvrage est situé à moins de 500 m de plusieurs sites ou constructions classés au titre des monuments historiques, qu’il s’agisse du musée Rimbaud, un ancien moulin qui enjambe un bras de la Meuse, ou de la célèbre place Ducale.

Ingérop a conçu son propre outil d’évaluation afin de pouvoir proposer des bilans GES (gaz à effet de serre) pour l’ensemble de ses projets d’infrastructure et d’aménagement des espaces publics.

Ce type de bilan permet aux clients d’Ingérop d’identifier les postes d’émissions où la contrainte carbone est la plus forte et de mettre en œuvre les stratégies énergétiques et environnementales nécessaires afin de réduire leurs émissions de CO₂.

Une réponse à un besoin spécifique

Pour concevoir ce nouvel outil, les équipes d’Ingérop du pôle « Infrastructure, Ville et Mobilité » sont parties de deux constats :

• d’une part l’évaluation GES est souvent, au même titre que l’évaluation financière d’un projet, réalisée a posteriori d’un processus de conception ce qui contraint sa temporalité de réalisation ;
• et d’autre part, cette évaluation GES, lorsqu’elle est réalisée a posteriori n’est pas pertinente. En effet, cela ne permet pas d’orienter les choix de conception vers les alternatives les plus à même de réduire l’impact carbone d’une infrastructure.

Pour répondre à ces problématiques, les experts d’Ingérop ont développé un outil et une approche méthodologique répondant à plusieurs critères tels que :

• la création d’une interface utilisateur agréable et intuitive, pour faciliter la compilation des données et éliminer les risques d’erreur ;
• la réalisation d’une estimation carbone aux différentes phases de vie d’un projet ; production des matériaux, mise en œuvre, exploitation/maintenance et fin de vie ;
• l’intégration du niveau de détail technique apporté à chaque phase de conception d’un projet ;
• l’utilisation d’un moteur de calcul permettant d’estimer l’impact des flux secondaires et de compiler les données ;
• la proposition de pistes d’amélioration ou de réflexion pour aboutir à un projet affectant l’environnement de façon moindre.

Développé en 2020, l’outil d’Ingérop vient d’être « certifié » par l’Association Bilan Carbone. Cette certification assure que l’outil est conforme aux standards méthodologiques de comptabilité carbone que promeut la méthode Bilan Carbone ®, méthode initialement développée par l’ADEME et perfectionnée depuis lors par l’Association du même nom.

Ingérop a remporté l’appel d’offre du projet franco-allemand « Rhinaissance » avec son groupement.

Ce projet bénéficie du programme européen Interreg V et de cofinancements du Regierungspräsidium Freiburg et de la Région Grand Est. Le programme comprend une étude de faisabilité du projet de renaturation situé à la frontière franco-allemande, autour du Vieux-Rhin sur le Taubergiessen et l’île de Rhinau.

Mené par Ingérop, sa filiale allemande EDR et l’Institut für Landschaftsökologie und Naturschutz, ce projet s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement à l’international du groupe déployée depuis quelques années maintenant.

Ingérop vient de remporter deux distinctions au Grand Prix National de l’Ingénierie.

Le projet Ÿnfarm, la plus grande ferme verticale d’insectes au monde, a reçu le « Grand Prix National de l’Ingénierie » et le projet de la déconstruction de la raffinerie SRD de Dunkerque a, quant à lui, reçu le prix « Territoire et Innovation ».

Organisé par Syntec Ingénierie en partenariat avec le ministère de la transition écologique et solidaire, le ministère de la cohésion des territoires et le ministère de l’économie et des finances avec le soutien du groupe Le Moniteur, le Grand Prix National de l’Ingénierie récompense une équipe ayant concouru à la conception d’un produit ou d’un projet remarquable dans le domaine de l’industrie ou de la construction.

Ingérop a mis l’ensemble de son expertise au service du nouveau parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole : le MEETT.

Ce projet est le fruit d’un travail de près de 10 ans, comprenant un ensemble de plusieurs équipements de la conception à la réalisation : deux bâtiments, pour une surface totale d’exposition de 55 000 m², une aire d’exposition extérieure de 25 000 m², un parking silo de 3 000 places, 4.5km de voiries complémentaires et le prolongement d’une ligne de tramway de 700 mètres environ. Ingérop a assuré l’ensemble des missions de maîtrise d’œuvre technique de l’opération, des bâtiments, des infrastructures routières et de transport compris.

Développé sur un site de 100 hectares, dans une emprise réduite de 25 hectares, le MEETT est un équipement unique associant à la fois un parc des expositions et un centre de conventions et de congrès. Il sera inauguré le 26 septembre prochain par Toulouse Métropole, la Région Occitanie, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Tisséo, financeurs de l’équipement et Europolia, société publique locale d’aménagement, maître d’ouvrage du projet délégué par ces partenaires publics.

Ingérop est partie-prenante d’un partenariat franco-britannique d’envergure visant à la création d’un nouveau type de voie ferrée pour le tramway de la ville de Coventry, au Royaume-Uni.

Le Conseil Municipal de Coventry en collaboration avec l’Université de Warwick a confié à Ingérop, via sa filiale anglaise Rendel Ltd, la mission de créer une voie à coût performant, adaptée aux besoins d’une ville moyenne (330 000 habitants), dans le cadre d’une démarche de Recherche & Développement.

Une coopération d’envergure pour un projet ambitieux

Actuellement en développement, le Coventry Very Light Rail (CVLR) est un projet de tramway léger sur rail alimenté par une batterie. Il s’agit de concevoir un véhicule autonome pouvant accueillir
50 passagers par rame et fonctionner jour et nuit, pour une desserte optimale en phase avec les besoins des habitants de la ville de Coventry.

Dans ce cadre, une des étapes essentielles à l’aboutissement du projet est la conception de voies adaptées à son fonctionnement. En effet, la création de voies étant le principal poste de coûts lors de la création d’un tramway, il s’agit ici d’un enjeu stratégique. Pour relever ce défi, les ingénieurs de WMG (Université de Warwick), le groupe Ingérop et sa filiale britannique Rendel Ltd travaillent main dans la main avec le conseil municipal de Coventry.

Au cœur de Toulouse, l’île du Ramier accueillera en 2020, une passerelle piétonne reliant l’île du Grand Ramier et l’îlot de Banlève.

D’une portée de 37 mètres, cette liaison s’intègre dans le projet global de reconversion de l’île du Ramier, « futur poumon vert de la métropole toulousaine», ainsi que dans le cadre du programme Grand Parc Garonne. Elle permet désormais aux Toulousains, piétons et cyclistes, de franchir plus facilement la Garonne et de faciliter les déplacements modes doux sur le nord de l’île du Ramier.

Le cabinet d’architectes toulousain Triptyque et Ingérop – acteur majeur de l’ingénierie et du conseil – ont remporté l’appel d’offres de ce projet, dont l’enjeu principal résidait dans le dimensionnement de la charpente métallique complexe de l’ouvrage.

La précision des calculs et l’expertise d’Ingérop ont permis d’établir une représentation réaliste de la passerelle fidèle aux souhaits du cabinet d’architectes et de Toulouse Métropole.

Ingérop a été retenu comme mandataire du groupement de la maîtrise d’œuvre pour la dernière phase d’étude et de déconstruction de deux bâtiments, dont l’emblématique « Muraille de Chine », du quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand.

Cet immense rempart de béton, construit au tout début des années 60, se situe sur un terrain à forte déclivité et, aujourd’hui, à proximité du CHU de la ville, d’une crèche de quartier et d’un viaduc sur lequel circule le tramway.

Ingérop aura en charge le management du projet dans lequel s’intègre notamment la gestion, avec ses partenaires, des réseaux VRD (EU, EV, EP réseaux secs) et des réseaux de chauffage sous chaussée afin de maintenir en service la chaufferie existante. La déconstruction devrait débuter à la fin du 1er semestre 2020, et laissera place à un nouvel aménagement urbain.

Ingérop a lancé début 2019, en partenariat avec Impulse Partners, la première édition de son programme international d’intrapreneuriat baptisé IN³.

L’objectif d’IN3 : développer le virus de l’innovation, stimuler l’agilité et la créativité des collaborateurs, faire émerger des projets créateurs de valeur et proposer de nouvelles offres de services pour le groupe.

A l’issue d’une deuxième séance de pitch le 6 novembre dernier, le Jury d’IN3 a sélectionné trois projets pour intégrer la dernière phase d’accompagnement du programme :

• ScredIN³, une solution de sécurisation des données issues des processus d’ingénierie numérique BIM/CIM/PLM.
• La réalité augmentée pour l’urbain, outil permettant de visualiser la donnée urbaine à partir d’un jumeau numérique préalablement modélisé.
• N S B, un outil connecté et intelligent d’écoute de la faune permettant de mesurer la santé des écosystèmes.

Ingérop vient d’acquérir la société madrilène Smart2. Spécialisée dans les systèmes pour infrastructures de transport, Smart2 assure des prestations de maîtrise d’œuvre, de la conception à la mise en service, en Espagne et Amérique Latine.

Grâce aux nouvelles ressources techniques qu’apporte Smart2, cette acquisition renforce le savoir-faire d’Ingérop en matière de systèmes liés au transport et pérennise son implantation locale. Le groupe bénéficiera aussi de la très bonne implantation de Smart2 dans les différents hubs internationaux de transports.

Créée en 2010 à Madrid (Espagne), Smart2 possède une forte valeur ajoutée liée aux équipements des systèmes de transport, métros, tramway, ferroviaire : énergie et caténaire, signalisation, télécoms ferroviaires, études FDM, exploitation, maintenance et dépôts, tracé et voie, sécurité et installations d’équipements techniques en tunnels. Elle dispose de nombreuses références en Amérique Latine (métro de Panama, métro de Cochabamba en Bolivie, tramway de La Serena-Coquimbo au Chili) ainsi qu’en Espagne avec le métro de Madrid.

Toute l’équipe de Smart2 rejoint la filiale espagnole Ingérop T3, présente en Espagne depuis plus de 15 ans et dès 2013 au Chili. Les experts d’Ingérop sont intervenus dans la maîtrise d’œuvre et le contrôle de grands projets de transport urbain et ferroviaire, comme les tramways de Barcelone, Saragosse ou Grenade en Espagne mais aussi la ligne 3 du métro de Lima au Pérou ou le tramway de Medellín en Colombie. Ils sont actifs aujourd’hui sur les projets de métro automatique de Montréal au Canada (REM) et de tramway de Liège en Belgique.

Ingérop met son expertise d’analyse et de traitement des Floating Mobile Data (FMD) au service des collectivités.

Associant sa connaissance du terrain à une technologie de pointe, le groupe a développé « Ingérop Mobility », service capable de relever, examiner et retranscrire l’information trafic en temps réel. Les résultats d’analyse permettent de mesurer la variation du temps de parcours sur un tronçon prédéfini. Les données récupérées, de façon anonyme, au travers des smartphones des usagers de la route et les analyses produites par Ingérop sont transmises aux collectivités afin qu’elles puissent agir en conséquence et/ou prévention de ce qu’il se passe sur leur territoire.

Ce nouveau service répond aux enjeux des villes et agglomérations en matière de fluidité du trafic, de priorisation des actions sur la voirie, de communication auprès des riverains et de réduction des coûts de mise en oeuvre de solutions de recueil de données classiques. Il s’étend aux gestionnaires de centres commerciaux et d’aéroports pour améliorer leur accessibilité et, dans un futur proche, informer en temps réel sur les émissions de polluants…