La piétonnisation du cours Sextius, située à l’ouest de la vieille ville d’Aix-en-Provence, s’inscrit dans la vaste requalification du quartier du Faubourg.

Ce site historique comporte plusieurs fontaines et héberge un lieu emblématique : les termes d’Aix avec leurs sources d’eau chaude.

Le réaménagement engagé s’attache à créer des espaces publics offrant un espace apaisé, désimperméabilisé, frais et valorisant l’eau présente.

Au-delà de l’aspect confort climatique, une forte limitation de l’accès aux véhicules routiers est attendue, par la mise en place d’un contrôle d’accès global.

La Zone d’Aménagement Concertée Alagnier est un projet de Renouvellement Urbain (NPNRU) de 28 ha, avec construction de 74 000 m² (habitat diversifié, services et commerces). Nous réalisons les espaces publics (budget de 30 Md’€) avec ILEX paysagiste, dans l’objectif de répondre aux enjeux d’aujourd’hui :
• gestion environnementale de l’eau, dans un contexte géotechnique et topographique défavorable,
• hiérarchisation des espaces favorables aux usages actuels, inclusifs et sécurisés,
• préservation d’un patrimoine végétal remarquable.
Le projet se déroulera sur 10 ans, avec de forts enjeux de coordination : enchaînement d’opérations, opérations à tiroirs, maintien des usages,
phases temporaires, gestion participative.

Le projet de renouvellement urbain du quartier de la Duchère (Lyon 9ème) intègre la démolition et la reconstruction de 1200 logements, l’intégration dans les nouveaux bâtiments de locaux d’activités et de commerces, l’implantation d’équipements publics, ainsi que la reconfiguration complète des voiries et la création de places publiques.
Ce programme, lancé en 2003, est réalisé sur une période de 15 à 20 ans.
Ingérop effectue dans le cadre de ce programme ANRU deux missions de maîtrise d’œuvre :

• la première, démarrée en 2003, porte sur les terrassements et les réseaux des voiries de l’ensemble de la ZAC (130 ha),
• la seconde, démarrée en 2007, porte sur les aménagements de surface de deux sous-secteurs (Balmont (28 ha) et Sauvegarde (14 ha)).

Ingérop réalise également depuis 2005 une mission d’OPC Urbain et d’OPC sur l’ensemble de l’opération.

Spécificités
Site urbain avec contraintes de maintien des usages (commerces, marché, stationnements, déplacements…).
Interfaces promoteurs / concessionnaires, bailleurs.
Modification / extension du réseau de chauffage urbain.
Analyse H.Q.E. sur l’ensemble des travaux prévus (matériaux, procédés, entretien…).

Le quartier des Châtillons dispose d’une forme urbaine et d’un positionnement singulier. Il est construit dans les années 1960 sur des terres agricoles en périphérie Sud Est de la ville de Reims, en s’appuyant sur la voie ferrée sur son flanc Sud. Positionné sur un plateau surplombant légèrement Reims, il est en contact avec les axes de liaisons vers Cormontreuil et le Sud de l’agglomération, ces derniers venant encadrer le quartier au Nord et à l’Est. Il est de ce fait fonctionnellement connecté à l’agglomération, tout en en étant physiquement dissocié.

A l’intérieur de ces axes de communication se développe un quartier composé d’habitat social, collectif et individuel, d’une grande unité urbaine et architecturale où vivent plus de 7000 habitants. Une grande place crée un espace de centralité autour de laquelle se développent commerces, équipements, services.

Aujourd’hui, le quartier est riche des qualités de sa conception d’origine, avec un attachement fort des habitants, des commerces vivants, la tenue d’un marché hebdomadaire, une maison de quartier active. Mais il souffre également des détériorations liées au temps, d’aménagements devenus obsolètes et ne répondant plus aux usages actuels, d’une situation d’enclavement.

Dans ce contexte, le quartier des Châtillons est éligible au volet régional du NPNRU, avec comme enjeux d’intervention : la cohésion sociale, le cadre de vie et le renouvellement urbain, le développement économique et l’emploi.

Dans ce contexte, Reims Métropole et la Ville de Reims ont confié à une équipe menée par Ingérop, accompagné de l’Atelier Choiseul, une étude de programmation des espaces publics portant sur les volets urbain, paysager, mobilité et voirie, dans l’objectif d’établir un schéma directeur pour l’aménagement du quartier.

Les prestations effectuées par Ingérop portent sur le pilotage global de l’opération et les aspects techniques de l’étude :

• pilotage de l’étude
• diagnostic : mobilité et stationnement, réseaux, infrastructures, paysage
• schémas d’aménagement : études techniques des scénarios, insertion paysagère, estimation des coûts

SPECIFICITES

• Simulation dynamique situation existante et projet
• Concertation : avec le bailleur, avec le conseil citoyen

Etude paysagère menée par Ingérop

Cette opération a transformé un quartier d’habitat social (Yves Farge), une friche industrielle et un ancien site militaire en véritable quartier vivant, mixte et connecté. La place des Musiques, capable d’accueillir des cirques, et la plaque des Terres Neuves, ont été créées. Elles sont reliées par des rues et des venelles alternant espaces minéralisés et espaces ombragés.

Spécificités

• Le respect du patrimoine existant au sein de l’ancien site militaire,
• Une maîtrise des coûts d’aménagement et la nécessité de créer des espaces publics accessibles, multifonctionnels et apportant une véritable qualité de vie,
• Une grande mixité des opérations immobilières (logements, commerces, bureaux, activités) et des acteurs correspondants, impliquant de nombreuses interfaces,
• Un phasage des travaux prenant en compte les livraisons des opérations de construction, les enjeux de relogement au sein de l’opération, la réalisation en deux phases, du projet tramway. Des marchés forfaitaires et des marchés à commande ont été combinés pour mener à bien la mission,
• La prise en compte des habitants et usagers, par le maintien de conditions acceptables de vie (cheminement, stationnement, collecte des déchets, sécurité incendie, transports en commun),
• La restructuration complète des réseaux et la viabilisation de l’opération,
• Une gestion fine des déblais remblais dans un contexte de zone inondable et de sols pollués.

Le quartier de Bellevue sur la commune de Brest a été retenu parmi 200 quartiers au titre du Programme de renouvellement urbain d’intérêt national : PRIN.

Avec une population de 18 000 habitants touchée par un taux de chômage de 22 %, ce quartier est au cœur des thématiques de la politique de la ville.

Le projet urbain prévoit une revitalisation des pôles commerciaux, une refonte de la résidentialisation, l’intégration de nouveaux équipements sportifs métropolitains, la requalification des espaces publics ainsi que des aires de jeux dans l’aménagement de vallons sportifs.

La mission de maîtrise d’œuvre urbaine est contractualisée par un accord-cadre sur une durée de 4 ans portant sur des missions de :

–  diagnostic,

– schéma directeur,

– élaboration du plan guide,

– maquette financière et phasage opérationnel,

– différentes études sectorielles de niveau APS,

– maîtrises d’œuvres opérationnelles.

Spécificités

La mission comporte

• une étude spécifique sur la faisabilité et l’opportunité de l’insertion d’un tramway, sur un linéaire de l’ordre de 3,5 km en lien avec le projet urbain.
• une mission de diagnostic de l’ensemble de l’offre de stationnement et réalisation d’une enquête d’occupation sur la globalité du quartier (environ 9 000 places de stationnement), y compris offre de stationnement privé et parkings en ouvrage.

La mission porte également sur la réalisation d’un terrain de football synthétique.

Le projet urbain de réaménagement des espaces publics Mistral / Lys Rouge porté par Grenoble-Alpes Métropole s’inscrit dans la poursuite de la première phase d’aménagement du Programme National de Renouvellement Urbain (PNRU) lancé à l’origine par la Ville de Grenoble dans les années 2000.

La Métropole de Grenoble souhaite inscrire cette nouvelle phase d’aménagement dans la continuité et la cohérence des intentions initiales en recherchant des améliorations en termes d’économie de projet, de préservation de l’environnement, d’insertion urbaine et de prises en compte des demandes des nouveaux Élus et des acteurs locaux.

Cet ambitieux projet vise notamment à :

• désenclaver le quartier,
• créer une centralité au sein du quartier : une place, un lieu de vie…,
• créer des espaces publics de qualité,
• développer une nouvelle attractivité par la diversification de l’habitat, par l’implantation de nouveaux équipements et d’activités économiques, et par la mise en place d’un projet éducatif de qualité.

Spécificités

Contraintes générales :

• identification des priorités et des contraintes de planning pour les intégrer dans le planning général de l’opération,
• respect des contraintes de budget de la MOA, tant sur la sectorisation des aménagements, qu’au moment du montage des marchés de travaux,
• enjeu environnemental au cœur des réflexions des équipes de MOE.

Contraintes fonctionnelles :

• déplacements VP, piétons, cycles, bus : déplacements à favoriser sur le quartier,
• stationnement : réduction du nombre de places de stationnement,
• collecte d’ordures ménagères : mode de collecte, prise en compte des circuits de collecte dans la conception des espaces publics…,
• défense incendie et assistance aux victimes : accessibilité aux engins de secours.

Contraintes techniques :

• coordination technique des projets de réhabilitation de bâtiments et de constructions neuves, et des projets connexes : A480, concessionnaires, amélioration du réseau bus…

Meoslia Habitat a engagé une opération de démolition-reconstruction de l’ensemble résidentiel des Ardillos situé à Mérignac. Les 14 bâtiments et 200 logements du site (env. 5 hectares) seront démolis en 2 phases pour laisser place à 500 nouveaux logements construits au cœur d’un parc habité.

Le projet cherche à favoriser les grands espaces libres et limite la présence de la voiture au sol. La gestion des eaux de pluie est pensée pour s’intégrer au paysage du projet et traitée par un ensemble de noues et bassins.

Toutes les voiries créées seront destinées à l’usage exclusif des modes doux et à la circulation exceptionnelle des véhicules d’entretien et de services.

Ingérop a été associé, dès les phases amont, notamment pendant les ateliers de conception urbaine, pour que les diverses contraintes techniques du projet puissent trouver des réponses architecturales.

Spécificités

• Enjeux environnementaux (conservation du patrimoine arboré, création d’un parc paysagé, gestion alternative des eaux pluviales, mobilités douces)
• Opération site « à tiroir » impliquant des travaux en plusieurs phases
• Gestion des déchets par points d’apports volontaires

Le secteur du Gros Chêne qui s’étend sur une superficie d’environ 40 ha constitue la moitié sud du quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) de Maurepas à Rennes.

Compte tenu des indicateurs alarmants et afin d’éviter un décrochage de ce secteur, la ville de Rennes a lancé en 2014 une étude de requalification urbaine du quartier afin de mettre en œuvre un projet d’ensemble à l’horizon 2030.

Cette étude a débouché sur un scénario programmatique qui prévoit la production d’environ 300 logements neufs et la destruction d’environ 250 logements ainsi que la restructuration du centre commercial.

La mission consiste à réaliser le dossier d’étude d’impact relative au projet de requalification urbaine du secteur Gros Chêne.

Le marché comporte deux tranches :

• une tranche ferme : réalisation de l’étude d’impact au stade création de ZAC
• une tranche optionnelle : Mise à jour de l’étude d’impact au stade réalisation de ZAC

En plus de constituer une obligation règlementaire, l’étude d’impact participe à l’enrichissement du projet urbain dont la conception est menée en parallèle par l’équipe de maîtrise d’œuvre permettant ainsi de « solidifier » juridiquement le projet.

Compte tenu du contexte très urbain, une attention particulière est portée sur les volets bruit et santé avec la réalisation notamment de mesures sur sites.

Des inventaires de biodiversité ont été réalisés par IAO SENN.

Sur la Pointe des Bois-Blancs le secteur des Aviateurs a été identifié comme Quartier d’Intérêt Régional au titre du NPRU.

Ce quartier d’habitat social est constitué de 350 logements répartis en six bâtiments disposés le long de trois allées parallèles entre-elles. La dernière campagne de réhabilitation des bâtiments date de la fin des années 1990 et aujourd’hui, presque vingt ans plus tard, les bâtiments présentent des signes de dégradation

Plus à l’ouest le site est plus industriel, avec l’entreprise Méo en activité et l’ancienne teinturerie Montpellier dont une partie du site accueille toujours les activités de l’usine Transfoplastique. Il offre un paysage industriel rivulaire des berges de la Deûle avec une forte présente végétale mêlant sous-bois, vaste étendue enherbées et très arbres aux ports libres.

L’ambition portée sur ce territoire vise à:

• Ouvrir la ville sur la Deûle, à la jonction entre le canal à grand gabarit et le bras de Canteleu,
• Conforter le parc des berges, qui longe la rive sud des Bois Blancs et se prolonge jusqu’à la Citadelle en affirmant ses dimensions d’animation fluvestre et de rôle en termes de biodiversité (trame bleue, trame verte), assurer sa connexion avec la trame verte du quartier et le patrimoine végétal existant;
• Assurer les continuités des promenades (piétons, trottinettes, vélos…) sur le pourtour de l’île de Bois Blancs, en intégrant notamment la véloroute voie verte (Eurovélo5);
• Requalifier le patrimoine social des Aviateurs pour améliorer les conditions d’habitat, le bien vivre et les liens avec la ville;
• Relier ce secteur au maillage d’espaces publics des Rives de la Haute Deûle, prolongeant sa dynamique d’ « écoquartier » en y intégrant de nouveaux programmes d’habitat mixtes, d’activités, d’espaces publics et de nature;
• – Porter une ambition de qualité architecturale et paysagère, en dialogue avec l’identité du quartier des Bois-Blancs et avec son patrimoine naturel et bâti, dans le même esprit que celui qui anime la valorisation du patrimoine dans le projet des Rives de la Haute Deûle.

Cette opération de 40 ha, située au nord de Strasbourg transforme un ancien site hospitalier en zone d’activités destinées aux PME/PMI). Les objectifs sont ambitieux et en adéquation avec les enjeux actuels de lutte contre le réchauffement climatique et la politique ZAN : valorisation du patrimoine bâti historique, respect de la trame arborée présente ou encore mise en œuvre d’une stratégie de gestion alternative des eaux pluviales sans rejet aux réseaux existants visant à limiter sensiblement l’artificialisation des sols (par la mise en œuvre de noues paysagères.

Le groupement Ingérop / FOLIA a été missionné pour réaliser :

• des missions de maîtrise d’œuvre pour les travaux d’aménagement d’espaces publics, espaces paysagers, voiries et réseaux divers, accompagnées d’une mission de coordination-synthèse des projets publics et privés, et d’une mission d’OPC travaux.
• des études techniques ponctuelles : pré dimensionnement et chiffrage des réseaux nécessaires à l’aménagement d’un secteur, chiffrage des prestations préconisées par l’urbaniste, paysagiste, architecte en chef, étude hydraulique, élaboration et suivi des éléments techniques nécessaires aux dossiers règlementaires (dossier Loi sur l’eau, éléments techniques de l’étude d’impact, étude de sureté et de sécurité publique).
• des missions complémentaires d’assistance au maître d’ouvrage : élaboration du cahier de limites de prestations techniques Aménageur / Constructeur, suivi de l’application du volet technique du Cahier des Charges de Cession de Terrain (CCCT), mission d’Ordonnancement, de Pilotage et de Coordination générale.

Spécificités

• Des sites cloisonnés par la densité des infrastructures et la présence de réseaux structurants, sources de coupures physiques au sein de la commune.
• Une implantation de zones industrielles à risques technologiques créant des restrictions d’urbanisme conséquentes.
• De nombreux projets liés aux transports collectifs : extension de la ligne de tramway A de Grenoble, nouvelle halte ferroviaire, création d’un parking-relais…